Bioraffinerie et agronomie

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Agronomie végétale et production de matières secondaires

Semeuse
Semeuse 20c (1926)

L’agriculture a été inventée par l’Homme lorsqu’il a planté une graine en vue de récolter / consommer le végétal après son développement.
L’agronomie a été inventée lorsque l’Homme a pris des décisions permettant d’améliorer la prochaine récolte. La plus ancienne trace écrite relative à l’agronomie est datée de – 2 200 ans avant notre ère (-IIe A.D.).
Trace de l’importance des ces activités agricoles (et donc agronomiques), la Semeuse, timbre d’usage courant émis pour la première fois en 1903 en France.

Progressivement, l’Homme est arrivé à perfectionner son utilisation de la matière végétale. Ce sont les bioraffineries qui lui ont permis d’accéder à ces ressources végétales à valeur ajoutée.
En effet, le problème à résoudre est l’extraction d’une ou plusieurs substances d’un végétal.
Actuellement, ce sont les méthodes de la biologie moléculaire qui sont utilisées pour des extractions, comme le relate l’INRA dans le projet Biomass For the Future.

Bioraffinerie première génération = extraction de l’huile de la farine ou de la cellulose d’une matière première végétale, à l’aide de dispositifs tels les moulins, les huileries, les papeteries.

Bioraffinerie deuxième génération = extraction d’acides gras, glycérol, polysaccharides, isolats de protéines, à l’aide de dispositifs tels les réacteurs chimiques.

Bioraffinerie troisième génération = extraction fine de composés végétaux tels les oses et les peptides grâce à l’utilisation d’enzymes.

Bioraffinerie quatrième génération = extraction « complète » du maximum de molécules complexes, comme la lignine conduisant au gaz de synthèse (syngaz) = gazéification.

Actuellement, les efforts sont concentrés sur la valorisation (c’est-à-dire l’utilisation) des lignines. Ces polymères végétaux sont une source d’énergie importante. Cette page du site de l’INRA est très utile pour faire le point.

Le projet “Biomass for the future” est découpé en plusieurs axes de recherche. Les termes vous sembleront peut être techniques mais ils sont très réalistes.
En passant, le Miscanthus est récolté au Chesnoy, un des sites test pour son exploitation. Si vous êtes intéressé(e), parlez en à Capucine JARLOT, notre chef d’exploitation.
Valorisation de la biomasse de Sorgho et de Miscanthus
De la Ferme à la Porte de l’usine : Production et Environnement
Phénotypage Biochimique, Histologique et Morphologique assisté par la modélisation
Génétique et Génomique Comparative de la Qualité et de la Quantité de Biomasse Produite chez les Graminées
Stratégies d’Innovation Variétale pour l’amélioration du Sorgho et du Miscanthus
Management et Valorisation.

 En espérant vous montrer toutes les opportunités permises par vos études.