Le stress bactérien permet une survie de la population
Les mutations sont souvent présentées comme des nuisances. Ce n’est pas faux, mais c’est une interprétation basée sur notre temps court d’observation.
L’Evolution avec un grand “e” repose sur des mutations qui progressivement modifient une population, une espèce.
Des travaux menés à l’INSERM – relatés dans l’article ci-contre – montre que des bactéries engagent un mécanisme de mutation lorsque le milieu devient stressant. Étonnant ! Et apparemment dangereux si l’on garde une échelle de temps courte.
Mais sur une échelle de temps plus longue, on constate que parmi les mutants, certains seront adaptés au milieu stressant. La mutation constitue donc une “porte de sortie” de la population du milieu stressant où la mortalité est grande.