El Niño et l’oscillation australe de la pression atmosphérique
Les océans représentent 71% de la surface de la planète Terre. Mobile, dynamique par leur entrées et sorties d’eau, ils représentent une masse de chaleur extraordinaire. En cela, ils constituent un acteur majeur du climat.
L’océan Pacifique est le plus grand des océans terrestres : 1/3 de la surface terrestre ! Toute variation de courant océanique ou de courant atmosphérique l’affectant aura évidemment des conséquences globales.
Depuis la fin des années 1990, grâce à l’extraordinaire mission TOPEX/Poséidon, il a été possible de mesurer avec une précision de 2-3 cm la hauteur de la masse d’eau océanique du Pacifique, mais aussi la température des eaux de surface… Il a alors été possible de “voir” au sens scientifique du terme le phénomène El Niño.
L’oscillation australe est le résultat de l’intensité des vents alizés. Ces vents, bien connus des navigateurs au long cours, ont la particularité de souffler de façon continue à 7-8 km/h : un sacré “plus” pour la navigation à voile.
Dans l’hémisphère nord, ils soufflent du nord-est vers le sud-ouest, dans l’hémisphère sud du sud-est vers le nord-ouest.
Ces vents déplacement les masses d’eau : il existe une différence d’altitude de la surface de l’eau d’environ 30 cm entre l’Est et l’Ouest de l’océan Pacifique.
Trois possibilités existent : une situation moyenne, un évènement El Niño, un évènement El Niña.
L’oscillation australe de la pression atmosphérique (= ENSO pour El Niño–Southern Oscillation) fait passer la région d’un évènement El Niño à un évènement El Niña.
Un évènement El Niño a lieu tous les 2 à 7 ans et dure de 9 mois à 2 ans.
La vidéo ci-dessous décrit tout ceci. Elle est hébergée par le site et non sur YouTube ; elle devrait donc être visible au lycée (si le débit est suffisant…).