Bioéthanol de seconde génération

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Bioéthanol de seconde génération : les ravages de la technoscience ?

Technoscience = ensemble des liens entre la recherche scientifique et les techniques utilisées à l’échelle industrielle.
Ce terme est très difficile à définir car il est aussi bien optimiste que pessimiste.
Optimiste car c’est ce qui a donné, par exemple, naissance au téléphone portable. Extrêmement utile et simple à utiliser malgré la complexité de l’objet et du réseau de machines nécessaires au fonctionnement de ce service.
Pessimiste car c’est ce qui a donné, par exemple, naissance aux biocarburants. Plutôt que réduire la consommation de carburants d’origine fossile / non renouvelable, on invente un moyen de produire des carburants à partir de source végétale qui pourrait rendre de bien meilleurs services.

the killing joke
Batman – The killing joke (1988)

Après sept ans de recherche et développement, le projet Futurol de production de bioéthanol de seconde génération entre en 2015 en phase d’industrialisation et de commercialisation.

Le projet Futurol va mettre à disposition des industriels en 2016 un procédé compétitif de production de bioéthanol de seconde génération, à partir de la lignocellulose issue d’une grande diversité de matières premières végétales : pailles, bois, ou plantes dédiées.
L’objectif : produire 180 millions de litres de bioéthanol par an.

La France consomme 315 millions de litres de gazole par an (Comité professionnel du pétrole) et (approximé selon la proportion véhicules essence / diesel) et 100 millions de litres de super par an.

Le logo utilisé par l’INRA, support du projet Futurol, montre l’angle de vente de ce biocarburant : c’est écologique ! Nous sommes dans les ravages de la technoscience.

Futurol
Futurol et les mots-clés : vert, éco, nature