Biocarburant de 3e génération : la piste des “Algues”
Le gouvernement français a mis en place, en 2012, une filière de recherche appliquée du nom de Green stars.
Porté par l’INRA et un ensemble de 45 partenaires, dont des organismes de recherche publics, des entreprises privées, des collectivités territoriales, des pôles de compétitivité, le réseau GREEN STARS a pour ambition de se positionner, dans un temps très bref (5 à 10 ans), parmi les centres d’excellence mondiaux dans le domaine de la bio-raffinerie des micro-algues pour produire des biocarburants.
Un budget de 160 M€ sur 10 ans est initialement prévu dont près de 20 % d’aide publique.
Pourquoi utiliser ces micro-algues ? Car les huiles produites par les micro-algues représentent la forme la plus réduite de carbone disponible en quantité dans la nature. De plus, elles peuvent accumuler jusqu’à la moitié de leur poids en lipides.
Autant dire que la recherche cherchant à améliorer le fonctionnement de ces micro-algues, ainsi que l’exploitation à l’échelle industrielle est très intense.
Les campagnes de recherche se succèdent (SHAMASH 2006-2012 par exemple) et la compétition est féroce.
Exemples ?
Article datant de 2014 sur le site ma-bcpst.fr
Proposition de sujet de thèse : Vers un contrôle génétique de l’accumulation de lipides chez la microalgue modèle Chlamydomonas reinhardtii
Brevets concernant deux souches à haut potentiel, Botryococcus et Odontella.
L’Inra de NARBONNE étudie les micro-algues afin d’élaborer un BIOCARBURANT de troisième génération, qui pourrait être mis sur le marché d’ici 2020. Les recherches s’inscrivent dans le cadre du projet Greenstars.