Le programme VOYAGER : deux sondes spatiales dépassant leurs objectifs
Il y a 35 ans (1977), deux sondes spatiales étaient lancés par les États-Unis (via leur agences spatiale, la NASA) pour étudier les planètes extérieures du Système solaire : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune.
Leur mission a été couronné de succès et les informations collectées ont permis de grandes avancées dans la compréhension de la formation du système solaire. Elles ont même révélé des surprises : une activité volcanique actuelle sur Io, une lune de Jupiter ! une complexité beaucoup plus grande des anneaux de Saturne !
Autonomes d’un point de vue énergétique (grâce à leurs panneaux solaires), chacune de ces sondes a alors continué son périple spatiale.
Elles constituent les deux objets de construction humaine les plus éloignées de la planète Terre (la sonde Pionneer 10 a cessé d’envoyer des signaux faute d’énergie en 2003).
Bientôt (tout est relatif à ces distances !), chacune de ces sondes va quitter la sphère d’influence du Soleil. Elles vont alors entrer dans une zone spéciale où le vent solaire commence à se mélanger avec le gaz et la poussière du milieu interstellaire : elles pourraient alors subir une onde de choc appelée choc terminal.
Si tout se passe bien, elles franchiront l’héliopause, qui marque la limite entre notre système solaire et l’espace intersidéral, là où s’équilibre vent solaire et milieu interstellaire.
http://www.dailymotion.com/embed/video/xp424c
Une réussite humaine incomparable !
Page de la mission VOYAGER
Photos & vidéos de la mission VOYAGER
La détection du changement d’environnement a été mesuré par les sondes elles-mêmes.
Les particules cosmiques émises par les supernovae ayant explosées traversent l’espace à la vitesse de la lumière. L’héliosphère les ralentissent ou les dévient.
L’image ci-dessous montre une augmentation franche des radiations détectés par la sonde Voyager 1 sur la période septembre 2011 – septembre 2012.